Bonjour,
gruni
Personnellement,
je ne suis pas obèse et ne souffre d’aucun dérèglement.
Et pourtant,
je suis accro au sucré. Je peux
parfaitement me passer d’aliments sucrés lorsqu’il n’y en a pas à disposition (notamment
en rando), mais dès lors que je suis au contact, je ne m’empêcher d’en
consommer sans modération. Par exemple le chocolat (surtout à cuire, va savoir
pourquoi) : je décide d’en manger une barre et d’en rester là : impossible !
Dès que j’ai alimenté la machine, j’en mange une deuxième, puis une troisième,
et parfois une quatrième...
La faute à
une habitude que je ne parviens pas
à contrôler et à la disposition
de chocolat chez moi. Or, plus de chocolat à la maison, plus de problème car je
n’en souffre pas.
En fait, il
se passe avec le chocolat ce qui s’est passé dans mon cas avec le tabac : dès lors que je
n’en ai plus eu sous la main, de manière fortuite, j’ai arrêté sans difficulté (j’ai raconté cela
dans un article intitulé : Arrêter
de fumer : et si cela pouvait être facile ?
Je ne
prétends évidemment pas qu’il n’y ait pas de réels problèmes d’addiction pour la plupart
des personnes, et cela vaut pour celles qui sont en surpoids du fait d’une
alimentation incontrôlée pour cause de métabolisme déréglé. Mais les médecins n’ont
pas toujours tort : l’une de mes ex-collègues qui pesait au bas mot 20 kg de trop pouvait parfaitement passer 3 jours de séminaire à la campagne ou en crapahut dans Pyrénées sans
jamais être en manque de gâteau. Mais revenue en ville, il lui était impossible
de résister à l’appel des pâtisseries en passant devant leur devanture.
En réalité, il
n’y a pas un schéma unique, mais de nombreuses configurations dont les racines
sont très diversifiées.