@Et hop !
Je viens de lire les 30 premiers articles du Code noir, et il me paraît remarquablement mesuré, pour l’époque - en net progrès par rapport à ce que subissent les esclaves dans d’autres pays - et il n’y a pas de racisme génétiquement parlant, puisque le célibataire blanc qui engrosse une esclave, doit l’épouser et elle est automatiquement affranchie tandis que son enfant naîtra libre..
Pour ce qui est des châtiments corporels, ils sont à la mesure de ceux qui sont appliqués aux sujets du Roi, dans la France de l’époque, mais le propriétaire n’a le droit ni de torturer ni de tuer ses esclaves. et l’esclave qui s’estime maltraité a le droit de se plaindre auprès des juges locaux.
Le maître est tenu de nourrir et de vêtir ses esclaves, l’art. 22 stipule : « Seront tenus les maîtres de faire fournir, par chacune semaine, à leurs esclaves âgés de dix ans et au-dessus, pour leur nourriture, deux pots et demi, mesure de Paris, de farine de manioc, ou trois cassaves pesant chacune 2 livres et demie au moins, ou choses équivalentes, avec 2 livres de boeuf salé, ou 3 livres de poisson, ou autres choses à proportion... »
... ce qui devient dans Wikipedia :
"Les maîtres sont contraints de nourrir (...) leurs esclaves et de
leur donner par chaque semaine [...] deux pots et demi de farine de
manioc (article 22)..." à la trappe, la viande et le poisson, c’est minable.
Je vous remercie de m’avoir incité à prendre connaissance de ce document.