bis repetita (cf article ’voter comme des moutons’ - 17 avril 13:59) :
festina lente ! : « Hâte-toi lentement »
Les abstentionnistes bycotteurs du scrutin ne sont pas nécessairement nés de la dernière pluie.
Par quel paradoxe trouvent-ils le courage et la détermination civique d’oser la patience ?
- Pourquoi pas : l’expérience de toute une litanie de mandats passés ? !
Contrairement
à une idée reçue (fort nuisible en fait !), se garder de la tentation
de se défausser facilement de son devoir citoyen (permanent !), par un
rare veaute simplet, rapide et faussement humble (vues toutes les
spéculations scabreuses qui l’alimentent) ... ce n’est pas un signe de
laisser-aller irresponsable, mais bien un fort louable exercice de
retenue, de maîtrise de soi, et de serrage de dents (Quoi qu’on puisse
dire des fameux ’sans-dents’).
Prendre le risque de
devoir endurer encore 5 ans de plus d’avalages de couleuvres et de
traîtrises, ce n’est ni de la naïveté, ni du laisser-aller ... quand on
sait qu’il faut laisser du temps au temps pour que le déséquilibre
imposé soit définitivement démasqué et soit auto-anéanti par notre refus
de le compenser/entretenir par nos cautions et agitations complices et
imbéciles !
Imaginons que le prochain élu soit un Président de Droiche,
cautionné en tout et pour tout par seulement 45% de veautants (dont
presque la moitié de benêts qui auront cru voter pour le contrer !)
Comment
ne pas concevoir qu’alors la légitimité morale des futurs mouvements
collectifs de contestation et de rejet en sera décuplée ... et aura un
poids imparable dans la balance de tous les observateurs nationaux et
internationaux qui composent les géostratégies mondiales !