@amiaplacidus
le sud-est asiatique ne se confond pas avec les pays à problème islamique, essentiellement Indonésie, Malaisie, Philippine, dans une moindre mesure la Birmanie (malgré l’actualité, cela reste marginal).
De 1824 à 1826, lors de la première guerre entre l’empire britannique et la Birmanie, les Rohingyas sont supplétifs dans l’armée britannique et
considérés comme des traîtres par les indépendantistes birmans. Après la Seconde guerre mondiale, ils soutiennent de nouveau les Anglais face aux Birmans, par peur de se faire persécuter. En 1948, la Birmanie retrouve son indépendance et les Rohingyas sont alors rejetés et persécutés. « Il est fort probable que dès la fin du XIXe siècle, des communautés sunnites venues de la région de Chittagong, profitant de la colonisation britannique, se soient définitivement fixées au sud de la rivière Naaf, dans les districts de Maungdaw et Buthidaung. » Au fil des générations, les Rohingya ont perdu leur caractère bengali, leur langue se différenciant nettement du bengali parlé au Bangladesh.
Par réflexes communautaires, les musulmans s’émeuvent sur le sort des Rohingyas en Birmanie, jamais ils vont s’intéresser au sort des Rohingyas, des Indonésiens réduits en esclavage en Arabie Saoudite ! (les Salafistes ne s’intéressent pas au sort des Syriens, des Libyens, des Irakiens, des Soudanais, des Yéménites, des Palestiniens ...)