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Commentaire de Miville

sur Grèce : comme toujours, Tsipras cède sans rien obtenir


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Miville Miville 14 septembre 2017 23:46

Bon, Tsipras a trahi son électorat sur toute la ligne, beaucoup de personnes et groupes de par le vaste monde ont fait des prières contre lui devant tant de laideur morale, il s’est ramassé subitement avec une condition cardiaque fragile qui l’a poussé à se demander s’il n’avait pas une certaine justice immanente à ses trousses, il s’est donc représenté aux élections, et le voilà qui gagne de nouveau avec le même score ou presque. Un peuple tant soit peu brave et conséquent se voyant trahi si surnaturellement de la sorte, tout particulièrement la base de son propre parti, aurait du voter n’importe quoi, le retour des colonels même, mais pas ce parti. Mais non, il jouit du gros de ses appuis de départ et le peu qu’il a perdu parmi les derniers idéalistes il l’a regagné deux fois parmi les autres partis.


Alors une seule conclusion logique s’impose : le peuple Grec, dans sa grande majorité et par caractère propre, se reconnaît dans ses élites et éléments les plus mafieux, et compte comme depuis toujours sur des solutions individuelles et malveillantes à base d’illégalité et de criminalité pour se tirer d’affaires en prenant exemple personnel sur ses éléments les plus interlopes et en les portant au pouvoir. La plupart des Grecs même pauvres que j’ai pu connaître à l’étranger brillent par leur affairisme et leur mépris déclaré de toute notion du bien commun. La gauche grecque n’est pas un mouvement de solidarité pour un avenir meilleur collectif, c’est un moyen de tirer son épingle du jeu en se mettant à l’abri des cris de conscience de la morale judéo-chrétienne dont la droite se réclame encore trop. Quand un peuple vote de façon répétée pour des crapules déclarées dans l’espoir de chacun de se mettre du bon côté des forces de l’ombre, ce peuple n’est pas victime, il est complice. Pour votre information, la Grèce est un pays les plus pédophiles du monde dans l’ensemble de sa masse, au point que sa culture n’existerait plus sans cela (c’est le seul aspect qu’il veuille bien retenir de son héritage antique) alors il n’y a rien à faire, aucun espoir. La Grèce n’est n’est le berceau d’aucune espèce de démocratie (personne dans l’ancienne Athènes n’avait droit de vote ou de parole sans avoir reçu une initiation pédophile avant la puberté et pendant l’âge du lycée, ce qui la forme la plus parfaite de totalitarisme) mais du fatalisme, du cynisme rentable, de la combine avec les tyrans de l’heure.

La Grèce moderne a peu à voir avec la Grèce ancienne et méprise tout particulièrement les Européens qui s’intéressent à elle par idéalisme, tout comme sa minorité d’idéalistes qui tient ce flambeau. Ce n’est pas la première fois que la Grèce subit ce genre de crise de dette, mais bien la quatrième depuis 1820 : le caractère de ce peuple est de refuser de croire en toute notion du bien public national ou international. Si j’étais grec je militerais pour le rattachement de mon pays, ou à défaut de ma petite île, à la Turquie : la farce a assez duré et c’est bien sous les Ottomans que malgré tout les Grecs ont vécu le mieux et même été une ethnie dominante, exploiteuse, et non pas écrasée de cet empire. Le meilleur régime qu’ait connu la Grèce au 20ème siècle est celui des Colonels : la Grèce était dans une crise de dette presque aussi sévère que la présente, contractée par le clan Papandréou, et les Colonels, bien que pro-Américains, signifièrent aux banques US et juives qu’ils n’en paieraient pas un sou et qu’ils enverraient plutôt en camp de concentration tous les responsables politiques de cet endettement. Cela les médias occidentaux de gauche et même de droite de l’époque ne le rapportèrent jamais mais c’est la stricte vérité. Le public occidental a préféré croire sur parole le film Z de Costa-Gravas qui est en fait un bel exercice de haine de soi et de sa nation au mépris de la réalité, ainsi que les discours politiques chantés de ce pédo-criminel ami de Bergé et de Jack Lang qu’est Mikis Theodorakis. Alors pas de pitié : même si je déteste l’UE, je réclame qu’on foute la Grèce à la porte de l’UE après lui avoir confisqué le plus possible de ce qu’elle doit.

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