@Jean-Luc RICHEVAUX
Quand une société non constituée (sans Constitution) peut interdire aux nations qui la composent de légiférer de manière opposée au cadre politique qui est le sien en vertu de traités ratifiés communément par leurs dirigeants respectifs malgré une carence totale de compréhension et de consentement populaire, je peux comprendre que le terme de dictature ne vous convienne pas mais je n’en ai pas trouvé d’autre...
Pouvez-vous me dire à quoi servent encore la Constitution, puisqu’elle s’efface devant une autre source du droit..., le Conseil Constitutionnel, puisqu’il n’y a plus aucune législation possible en dehors de celle qui émane de Bruxelles et que la constitutionnalisation des traités européens rend constitutionnelle « a priori », par le simple fait qu’elle en émane..., le Parlement, puisqu’il ne peut plus débattre sur les sujets majeurs et l’Exécutif lui-même, puisque le Judiciaire et le Législatifs voient leur pouvoirs anéantis par la Constitutionnalisation des traités européens ?
Et c’est dans ce cadre, vous osez parler d’avenir pour la France ?!!!
Mais quelle idée vous faites-vous d’une société qui ne dispose plus d’aucune souveraineté..., ni diplomatique, ni économique, ni législative, ni monétaire ??? Est-ce bien d’une nation appelée « France » dont vous parlez ?
Quand aux réformes institutionnelles qui ont, selon vous, permis d’attenuer les crises systémiques de l’Union Européenne, elles ont consisté et consistent toujours essentiellement à injecter 80 milliards d’Euros par mois grâce à la planche à billets de Monsieur Draghi à la BCE... Si c’est cette fuite en avant par l’endettement collectif que vous approuvez comme point positif de notre appartenance à l’Union Européenne, vous n’êtes vraiment pas difficile !