@Fifi Brind_acier
Il n’est pas bon de simplifier les réalités à outrance.
Tsipras a engagé ce qui lui aurait permis de se dégager de l’Europe néo libérale.
1) appel au peuple. C’est ce qui se pratique au Venezuela et ce qui marche aussi en Syrie.
2) Varoufakis avait monté un projet de retour à la maitrise monétaire notamment pour contrer l’étranglement en liquidité que la BCE imposait à la Grèce.
3) Appel à la Russie pour le commerce et les prêts....
Mais plusieurs éléments lui ont fait changer d’avis et cédé
a) trahison des forces dites de gauche en Europe. Notamment Pierre Laurent.
b) divisions au sein du mouvement Syriza.
c) enfin, il ne faut pas oublier que les dirigeants qui se mettent en travers des projets de l’empire, -particulièrement : la Grèce est une plate forme de l’OTAN en Méditerranée-, risquent tout simplement leur vie. Assad a fait l’objet de projets d’assassinats où Hollande était impliqués et encore actuellement Netanyahu vient de menacer de bombarder son palais présidentiel. De même pour le dirigeant nord coréen ... A partir du moment où un complot d’état mêlant CIA, FBI, Mafia et des responsables politiques dont Lyndon Johnson a pu déboucher sur l’assassinat de JFK on peut se douter que se débarrasser d’un dirigeant grec n’est pas un problème. Tout le monde n’a pas le courage d’Assad.
Donc Tsipras a eu peur et a cédé.
Il est clair aussi que le système dominant prépare le chaos, génère des guerres civiles .... pour asseoir sa domination.
Changer les choses dans notre pays n’est pas une simple affaire formelle.