@Zolko
C’est ça, reprochez- moi d’informer les incultes ! Le pouvoir n’est plus à Paris depuis le Traité de Maastricht en 1997, qui a introduit dans les Traités l’UE, l’euro et l’ OTAN. Faudrait voir à vous réveiller !
Et si vous n’étiez pas aussi ignorant, vous sauriez que tout cela était déjà prévu dans le Traité de Rome de 1957, qui a commencé par le Marché Commun.
Voici ce que disait la CGT dans les années 50-60 du Marché Commun.
Tout s’est passé exactement comme l’analysait la CGT, il n’y a pas un mot à retirer.
"- La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
- La libre circulation des capitaux, le danger
d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie
nationale par une monnaie commune. (...)"
Et en 1957, avant la
ratification par la France du Marché commun, la CGT, par la voix de Jean
Duret, directeur du Centre d’études économiques de la confédération
déclare :
"L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit
infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des
souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen,
réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister
d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les
membres de la Communauté.
Ce super-État sera dominé par le pôle
d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la
plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour
la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de
l’hégémonie allemande. Son industrie ne pouvant lutter contre la
concurrence d’outre-Rhin tombera sous la coupe des konzerns de la Ruhr."(...)