@Jeussey de Sourcesûre
Et avec les échecs de la famille Shinawatra en Thaïlande le Myanmar n’en est que plus important.
Bon je recopie mon commentaire d’un autre article :
Tout le monde aujourd’hui dénigre son père et accuse
Aung San Suu Kyi de n’avoir rien fait de spécial pour son pays, mais
l’histoire est réécrite et oublie beaucoup de chose.
Si son père était le traitre pro-japonnais fasciste que l’on nous dépeins aujourd’hui, il ne serait pas resté un héro national pour les birman et sa fille n’aurait eu aucune influence dans le pays.
Je reprend encore du wiki, mais cela correspond plus avec ce que je connaissais :
»En 1988, Aung San Suu Kyi retourne vivre en Birmanie afin de
s’occuper de sa mère, vieillissante. Cette année-là, le général Ne Win,
chef du parti socialiste au pouvoir, perd peu à peu le contrôle du pays.
Des manifestations pro-démocratiques éclatent dans tout le pays. Elles
sont violemment réprimées par l’armée. Une nouvelle junte militaire, le
Conseil d’État pour la restauration de la Loi et de l’Ordre, prend le
pouvoir le 18 septembre 1988. Fortement influencée par la philosophie
non violente du Mahatma Gandhi, Suu Kyi entre en politique. «
Elle s’est engagée en politique face à la dictature et en soutien aux manifestants.
Ensuite elle a combattu pour la démocratie, a été mis en détention et
est restée pendant des années une épine dans le pied de la junte
birmane et de ses soutiens financiers comme Total et la France, qu’elle a
critiqué à de nombreuse reprises.
Nombre de ses proches de la NLD ont été torturé et assassiné, mais
elle a toujours continué le combat et elle a sacrifié sa vie de famille
pour son pays :
»En juillet 1995, elle est libérée de sa
détention surveillée. Cependant, il lui est interdit de quitter Rangoon
afin de rendre visite à sa famille, au Royaume-Uni, sous peine de se
voir refuser le droit de revenir en Birmanie5. En 1997, son mari,
Michael Aris, atteint du cancer de la prostate, se voit refuser le droit
de rendre visite à sa femme par le gouvernement5. Aung San Suu Kyi ne
revoit jamais son mari avant sa mort, en 1999 ; autorisée par la junte à
quitter le pays, l’opposante préfère ne pas se rendre aux obsèques de
son époux par peur de ne pouvoir être autorisée à rentrer en Birmanie5.
Elle est par ailleurs toujours séparée de ses enfants, qui vivent au
Royaume-Uni".
Il faut reconnaitre son travail, ce qu’elle fait pour son pays et
être conscient qu’il y a une vraie campagne des médias occidentaux pour
la diaboliser, parce qu’elle dérange encore plus aujourd’hui..