Cet article définit bien l’ « écologie politique » (rien à voir avec la défense de l’environnement) comme une façade du néo libéralisme. Et un agent actif de ce système puisque comme le pressentait bien Al Gore il y a là un gisement financier énorme. Du genre qu’aime ce système économique dominant, c’est à dire une bulle financière.
Il voit bien qu’il y a une propagande spécifique associée à cette façade idéologique, mais étonnement se laisse prendre au baratin maintenant très usé sur le réchauffement climatique, sous entendu de nature anthropique. S’il n’est pas niable qu’il y a eu un réel réchauffement des années 70 jusqu’à 1998, il n’est pas prouvé qu’il ait eu une cause anthropique. D’autre part depuis 1998, il n’y a plus de réchauffement. Comme l’a fait l’Académie des sciences en 2010, on se rabat sur la formule bateau du changement climatique. L’argumentation se fonde sur des cas particuliers, des phénomènes climatiques plus fréquents et plus forts (on n’a pas suffisamment de recul sur les données pour étayer sérieusement une telle affirmation). Mais il n’y a pas une vue d’ensemble établie sur un tel changement.
Après on a droit au discours écolo classique, égoïste et nombriliste. Privilégier cette question devant les problèmes de famine, d’accès à l’énergie, au logement d’une bonne part de l’humanité mais aussi d’exterminations guerrières et économiques que subissent des peuples entiers vient de personnes nanties qui veulent garder leurs privilèges. Dans ce cadre ne pas dire un mot sur la démographie insensée de l’humanité est un oubli majeur. Il est vrai que le système dominant faiut tout pourque cette question ne soit jamais abordée.