@Eric F
Ce dont il s’agit précisément, ce n’est pas de ce que vous croyez.
Le procès qui m’a été fait n’a rien à voir avec celui fait à l’Express.
Ma démarche était politique et s’inscrivait dans une réflexion menée depuis plusieurs années sur les réseaux d’extrême-droite au sein du Front et en l’occurrence sur ceux de Marion Maréchal Le Pen qui prenait le contre-pied de la ligne dédiabolisée que nous avions.
Elle prônait l’union des droites, stigmatisait les « Français fainéants qui ne travaillaient pas », s’inscrivait dans une ligne on ne peut plus à droite, économiquement et défendait les vieilles lunes de l’extrême-droite intégriste.
MMLP a été nourrie par les réseaux traditionalistes et l’influence de son véritable père, proche de Sarkozy et des phalanges d’extrême-droite libanaises.
Un retour en quelque sorte aux anciennes amours de son grand-père.
Ce n’était pas cela que j’avais défendu et que j’entendais défendre.
Vous ne connaissez pas le Front donc vous mélangez tout et donnez un sens diamétralement opposé aux choses telles qu’elles sont.
La dédiabolisation, je suis de ceux qui l’ont voulue et bâtie, et non pas par stratégie mais par conviction.
J’ai quitté le Front pour des raisons politiques, nous défendions un discours dont je voyais qu’il n’était pas en cohérence avec le dessous des cartes.
J’ai averti en interne, mais tout le monde s’en foutait, j’étais détestée par les fanges d’extrême-droite mais ma présence arrangeait la direction nationale pour qui j’étais un personnel présentable, il m’a semblé que mes alertes porteraient davantage si je parlais en dehors du Front, haut et fort.