J’avais dit qu’on trouverait à l’adresse que j’indiquais le texte d’intellectuels opposés au Salon du Livre, et j’ai dit une sottise : il s’agit seulement d’un article A PROPOS de ce texte que je serais curieux de lire mais que je n’ai pas encore cherché. L’auteur de l’article n’est pas très habile dans l’art de rapporter des propos et de citer, c’est bel et bien assez confus. Le mieux serait donc de lire tout cet article, qui n’est pas très long, à l’adresse que j’avais signalée.
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Hamadache, Chamseddine, Benhadj ainsi que des milliers d’anonymes
promoteurs de géhennes terrestres n’ont pas besoin d’un renfort inespéré
venu de ce qui devrait être le bastion de la liberté et de l’équité… »,
ajoute-t-on dans ce texte, qui rappelle le dérapage, lors d’une
interview sur le plateau d’Ennahar TV, du commissaire de cette
manifestation, Hamidou Messaoudi, également directeur de l’Enag, qui a
évoqué la polémique soulevée l’an dernier par la présence au Sila d’un
livre intitulé Frapper son épouse : une solution pour les problèmes conjugaux ?
d’un certain Abdelhamid Ahmed Abou Souleiman. Sur un ton humoristique
adipeux, le responsable du Sila estime qu’une telle controverse n’avait
pas lieu d’être, d’autant que ce « fascicule pourrait s’avérer utile pour
modérer la violence conjugale. Car certaines épouses frappées par leurs
maris semblent avoir été percutées par un camion ». « Cette déclaration
ne souffre aucune ambigüité : au lieu de massacrer son épouse, l’homme
algérien devrait apprendre ‘‘l’éthique’’ coranique de la violence
conjugale (sourate Nissaâ)[*]. Au moment où les prédicateurs téléportés du
VIe siècle dénoncent vigoureusement les lois algériennes qui condamnent
cet acte et les considèrent, à juste titre et fort heureusement, en
contradiction avec les textes sacrés, le premier responsable du Sila
vient indirectement faire écho à leur propagande de la haine et de la
violence, et comble de l’infamie, en fait une matière à rire », lit-on
encore dans le même texte.
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[*] je suppose (je ne suis pas arabisant, hélas) qu’il s’agit bien de la sourate IV (Les femmes), verset 38.