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Commentaire de Christian Labrune

sur Plaidoyer pour la lecture : Pourquoi j'irai au Sila


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Christian Labrune Christian Labrune 1er octobre 2017 10:46

Une librairie dans tous les quartiers, voire plus, ça c’était pendant « les trente glorieuses » mais plus aujourd’hui et il s’en ferme encore presque tous les jours.
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@Croa
C’est vrai et c’est faux. Quand je me suis installé à Belleville en 95, il n’y avait pas une seule librairie à moins d’un quart d’heure de marche. J’en trouve désormais trois ou quatre dans un rayon de cinq cents mètres. Et je ne parle évidemment pas d’une dizaine de librairies islamistes du côté du métro Couronnes, qui distillent à qui mieux mieux la propagande des Frères et des salafistes. De celles-là, on se passerait fort aisément.

Peut-être que la situation s’est dégradée en province et je ne suis pas en mesure d’en juger parce que le monde, pour moi, s’arrête au périphérique, mais à aucun moment de l’histoire il n’aura été plus facile de s’instruire. Si on voulait dans une ville de province, par exemple, il y a trente ans, avoir quelques lumières sur l’histoire du Japon médiéval, il fallait se contenter des six ou sept volumes disponibles à la bibliothèque municipale, souvent très anciens, et de très peu de choses dans les librairies. Avec Wikipedia, on a trouve tout de suite l’essentiel et des bibliographies généralement assez bien faites et constamment tenues à jour. Amazon et eBay vous envoient en moins d’une semaine les bouquins les plus introuvables, et on ne peut pas rêver mieux. L’ignorance, à l’époque, était excusable. Aujourd’hui, elle ne l’est plus du tout.


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