@gogoRat
Merci de m’avoir épargné les insultes qui suivent habituellement des prises de positions non-consensuelles et anti-démagogiques.
Confrontons nos arguments.
« Ce n’est le goût du luxe qui est condamnable, mais le sentiment d’y avoir droit. »
« Nul n’a droit au superflu tant que chacun n’a pas le nécessaire. »
Ces opinions tirées de leur contexte ne justifient pas l’ISF. Elle n’ont pas force de loi.
Qui peut s’arroger le droit de présumer de la valeur des sentiments ? Seuls les actes comptent. Ce cher Rostand et cette chère Rober émettent un avis personnel et moral, qui n’engage qu’eux. Ils ne les suivent d’ailleurs pas, non pas parce qu’ils sont futiles mais parce que c’est impossible.
Comme si Rostand ne fumait pas le cigare et Robert ne prenait pas l’avion, alors que le 3/4 de l’humanité sont dans la misère.
La démocratie n’est pas la spoliation des biens d’une minorité par la majorité. L’égalité, que vous évoquez indirectement, est une égalité des droits et des devoirs, pas des propriétés et des revenus.
Chacun devrait être libre de vivre et d’user de ses biens comme il l’entends à condition de ne pas nuire aux autres.
Le mérite existe. Sa reconnaissance est l’un des ressorts humains.
La richesse n’est pas une honte en soi. Ce sont le vol, l’escroquerie et l’esclavagisme qui sont réprimés par la loi.
Mais tout ce qui précède n’est qu’argutie.
Le seul argument qui justifie ma position est que nous vivons, bon gré, mal gré, dans un monde ouvert où règne la loi de la jungle et une concurrence aussi féroce que déloyale.
S’obstiner à considérer que les citoyens des pays socialement avancés sont prisonniers des frontières comme un vulgaire nuage de Tchernobyl est illusoire et faux.
Soit nous nous adaptons à la dure réalité en utilisant nos atouts et notre intelligence, soit nous continuerons à décliner.
Croyez-vous vraiment que ce sont les riches qui subiront les conséquences du déclin de notre nation ?