@sweach
Oui, Sweach, il est possible de produire énormément sur de petites surfaces ; d’ailleurs les espaces et « fermes » en permaculture le démontrent. Mais les tonnages de riz, de blé, d’orge de brasserie, de tournesol en huilerie, de colza, de lin, de soja, de... et de... nécessaires (directement ou indirectement, via animaux, via industries agro-alimentaires, via panification, etc, etc) à l’alimentation de la planète mais aussi aux textiles, à l’amidon, à la « chimie verte », etc, doivent également être produits, au côté de surfaces vivrières que vous évoquez (hélas, on a détruit ces dernières, en Afrique entre autres, au profit d’extractions « coloniales » ; et on les malmène encore en inondant les marchés de poulets à bas prix par exemple).
En France, le ministre Le Foll (qui est resté 5 ans à son poste, fait tout de même assez exceptionnel sous la Vème) a réellement impulsé un mouvement dont même les « têtes » de la FNSEA reconnaissent qu’il devient irréversible. Agroécologie, agroforesterie, en cercles nourriciers la permaculture, sont maintenant en route.
Même outrageusement mécanisé et motorisé (et surendetté), l’entrepreneur agrarien, évolue : agriculture de précision, audits de bilan carbone, établissement de surfaces de compensation écologique, etc..