@bob de lyon
« Solution. ? »
Il n’y a pas de
solution en soi pour l’immigration algérienne, mais pour l’immigration
en général, oui. Certains - mus par des motifs idéologiques, bien plus
qu’humanitaires - affirment qu’on ne peut rien faire, ou presque. Mais
c’est faux. J’ai imaginé une solution, il y en a certainement d’autres.
Mon
idée, c’est de frapper les deux maillons vulnérables de la filière :
les employeurs et les logeurs. Dans un premier temps, il faut suspendre
l’immigration. ce qui est une mesure plus symbolique qu’autre chose.
Dans
la foulée, il faut inscrire, dans le code pénal, le délit d’immigration
clandestine, ce qui en soi n’implique pas grand-chose non plus, mais
qui permet alors de lancer des poursuites contre les employeurs et les
logeurs de clandestins, c’est-à-dire contre les « esclavagistes » et les
marchands de sommeil, qu’il s’agira de frapper de sanctions pécuniaires
exorbitantes et pour ceux qui se seraient rendus insolvables, de lourdes
peines de prison ferme.
Les flots se tariront très vite, puisque sans travail ni domicile, il n’y a rien à faire dans un pays.
Les
clandestins « rescapés » seraient, pour leur part, encouragés à la
dénonciation de leurs exploiteurs et recevoir en guise de primes
l’équivalent de plusieurs années de travail dans leurs pays d’origine. A
titre d’exemple, le salaire mensuel moyen des pays de l’Afrique noire
francophone est compris entre une centaine de dollars pour la Côte
d’Ivoire et une trentaine de dollars pour le Niger...
Telles sont
les grandes autour desquelles je pense qu’on pourrait mener une
réflexion au service d’une réelle volonté politique de lutter contre
l’immigration, qu’on a jamais observée jusqu’à présent sous la Ve
République