@sweach
Attention... Il n’y a pas « un » modèle agricole. Il est vrai qu’au plan strictement économique, on pourrait schématiser, en fait résumer l’agriculture française en un schéma productiviste : en « grandes cultures notamment, en élevage intensif, en arboriculture fruitière et même en vigne/vins d’appellation (dans ce cas c’est moins le rendement proprement dit que le prix de vente du produit qui est retenu).
C’est plus complexe : les structures d’exploitation, les difficultés de mécanisation et le climat jouent un rôle essentiel. Le meilleur exemple en est l’agriculture de montagne, essentiellement pastorale. Et même avec une bonne part d’extensif (suffisant pour un entretien des pentes et la moindre sensibilité aux avalanches). Les systèmes de culture évoluent (même en agriculture considérée comme »productiviste« ) vers la diversification des productions (des cultures) avec tous les bénéfices qu’on peut en attendre en matière d’environnement et de biodiversité, d’offre aux abeilles et plus généralement aux butineurs, de gestion des »mauvaises herbes« , de maintien de l’activité biologique des sols, de moindre sensibilité au parasitisme donc de diminution des intrants phytosanitaires, etc, etc. Le »bio" est de moins en moins cantonné à des choix idéologiques et de plus en plus ouvert à la technique via l’agronomie, et... de fait ouvert à l’économie... En fruits et légumes, la restauration de la qualité et de la diversité des goûts n’est plus un vœu pieux. Etc...