@Fergus
Arrêtez donc de dire des sottises : si le « suicidaire » est un vieux ou une vieille qui connaît la préférence de la famille pour les AGV ( Agonies à Grande Vitesse) il / elle se fera une sorte d’obligation morale de ne pas déplaire à la famille. Il y a beaucoup de vieux, actuellement, à qui on est en train, un peu partout en France, d’inculquer l’idée qu’il faut mieux « mourir dans la dignité » et qui seront bien forcés de s’en souvenir quand ce sera leur tour d’y passer. Ils ne penseront même plus qu’à ça.
Qu’il y ait une volonté « libre » de finir de cette manière et donc de crever comme un chien, j’en doute fort. A ce compte-là, imaginez que je m’inquiète de voir ouverte la porte de mon voisin : je sonne, pas de réponse. Je pousse la porte. Je le vois pendu, tirant la langue, avec à côté sur la table un mot signé qui commence par « J’ai résolu de me suicider ». Que faire ? Il bouge encore, je pourrais couper la corde, mais celui-là a d’autant plus « choisi » que j’en ai la preuve sous les yeux.
Que dois-je faire ? Selon votre logique : le tirer par les pieds vers le bas pour accentuer la strangulation et l’achever.
Et celle ou celui qui enjambe devant moi le garde-fou du Pont-Neuf, je dois le retenir ou l’aider à passer l’obstacle ?
Le délit d’entrave au suicide en remplacement de celui de non-assistance à personne en danger, dans le droit français, c’est pour quand ?