@Cateaufoncel
"des communautés qui, du fait de leur poids
démographique, ont toutes les raisons du monde de se sentir
culturellement et sociétalement autarciques.
On peut formuler tous les anathèmes qu’on veut contre le
communautarisme, on ne peut pas empêcher les gens qui se ressemblent
de s’assembler prioritairement."
Cela est vrai de tous les groupes humains, à toutes les échelles
de taille du groupe : on fréquente des gens avec lesquels on a des
affinités.
Le problème surgit quand il y a promiscuité forcée entre
personnes qui n’ont rien en commun. Dans les collectivités non
choisies par leurs membres, il est rare que ne se forment des groupes
opposés, parfois violemment opposés, notamment sur le plan
politique.
Cette promiscuité réelle ou ressentie comme telle, pose problème
dans les immeubles des cités où les gens sont entassés, beaucoup
moins en zone pavillonnaire.
D’autant plus que les cités sont habitées par des personnes
insatisfaites de leur statut social. Bien souvent les immigrés
ressentent un déclassement de vivre dans ces cités HLM qu’ils
n’éprouvaient pas dans leur pays d’origine et qu’ils n’envisageaient
pas en venant en France, pensant naïvement intégrer immédiatement
la classe moyenne française.
Ils réagissent alors en « s’accrochant » à leur mode de
vie natal. Mais que vienne la réussite et qu’ils puissent quitter
les cités et alors ils prennent les codes des Français de la classe
sociale dans laquelle ils vivent désormais.