@troletbuse
Je ne pense pas que l’euthanasie coûte aussi cher que vous le dites : on peut utiliser n’importe quelle seringue, même celles qu’on aura ramassées près des poubelles d’un quartier fréquenté par les toxicos. Quand à la la substance létale, elle n’a pas besoin d’être particulièrement contrôlée : il n’y a aucun effet « secondaire » à craindre.
Cela dit, j’avais vu un documentaire absolument insoutenable sur la peine de mort en Amérique. Ce qu’on injectait au condamné, ce n’est pas un seul produit, mais plusieurs, dans trois ou quatre seringues différentes télécommandées. Et chacun sait que le résultat n’est pas immédiat, qu’il y a même eu des cas où le processus a pu prendre plus d’une demi-heure. C’est un aspect des choses dont les partisans de l’euthanasie ne parlent évidemment jamais et sur lequel devraient bien se pencher les journalistes qui, sur d’autres sujets, sont souvent si curieux.
Vous parlez par ailleurs des assurances. On sait qu’en France, l’un des moyens les plus courants de placer ses économies, après la Caisse d’épargne, c’est l’assurance-vie. Ce sont des sommes dont le grabataire sur son lit d’hôpital n’aura plus guère besoin et qui pourraient en revanche mettre un peu de beurre, immédiatement, dans les épinards des ayants droits. Cet aspect des choses mériterait bien aussi d’être étudié.