@Jeussey de Sourcesûre
"Par exemple, si les juifs sont un peuple, le droit à disposer
d’eux-mêmes implique-t-il de facto l’attribution du territoire d’Israël
en refusant ce même droit aux Palestiniens ?«
Les juifs d’Europe n’ont jamais constitué un peuple mais une communauté religieuse très fermée (ce qui a favorisé leur mise à l’index et les persécutions).
Ce sont les sionistes après Théodore Herlz qui ont parlé de »peuple« afin de donner aux émigrants juifs fuyant les persécutions européennes un droit moral a envahir la Palestine ... peuplée de sémites, les Palestiniens, des Hébreux convertis de longue date à l’islam.
L’expression »le droit des peuples« est en effet ambiguë. Elle contient souterrainement l’idée de race. On n’échappe pas à sa »race« , c’est une composante indélébile de naissance.
Le parlement allemand est ainsi dédié au »peuple allemand", excluant implicitement ceux qui voudraient obtenir la citoyenneté allemande.
Cette conception s’oppose à l’idée universaliste qu’une nation est fondée sur l’adhésion à des valeurs politiques.
C’est au moins théoriquement sur cette base qu’est formée la citoyenneté française : on est français si on adhère et soutient les concepts fondamentaux de la république : liberté individuelle totale limitée par celle d’autrui, égalité absolue en matière de droits (et de devoirs) entre tous les membres, laïcité totale de l’État (qui n’est pas respectée actuellement).