@Fifi Brind_acier
Quitte à sortir de cette UE totalitaire avec perte et fracas, ce que j’estime également souhaitable, pourquoi ne jurer que par un article nous exposant jusqu’à 2 ans de négociations, d’éventuelles concessions et d’expositions aux marchés financiers, privant potentiellement le président de 2 ans de mandat sur 5 pour appliquer sa politique et restant soumis à la Commission Européenne durant cette période ?
J’entends bien qu’il s’agit de l’unique moyen légal de sortir de ce bourbier mais n’est-ce pas un parcours du combattant pouvant aboutir à un enlisement du processus de retrait du fait de pressions diverses et d’une démobilisation de la population ? Beaucoup de choses peuvent se passer en 2 ans.
Je considère pour ma part que, la souveraineté du peuple français ayant été bafouée en 2005, une décision unilatérale et immédiate, sans passer par l’article 50, est légitime.
Le général De Gaulle, dont se réclame Asselineau, ne disait-il pas :
"Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous
prétexte qu’un traité n’a rien prévu au cas où il serait couillonné ?
Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien,
voilà, je fous le camp ! Ce sont des histoires de juristes et de
diplomates, tout ça »
L’article 50 et le processus de négociation qui en découlerait dépendrait du bon vouloir du Conseil européen. C’est un miroir aux alouettes et une impasse politique. La souveraineté d’un Etat ne se négocie pas. Asselineau manque de radicalité à ce niveau-là, trop préoccupé par la conformité de ses actes assujettis à des articles dont le peuple n’a eu aucun droit de regard.
Merci d’avance de prendre le temps d’échanger à ce sujet.