C’est bien le moindre de ce qu’une Catalogne souveraine devrait exiger d’elle-même ! Car l’Espagne serait capable d’entretenir indéfiniment un différent territorial qui mettrait la Catalogne dans l’impossibilité de remplir les critères d’adhésion à l’OTAN, comme le fit le coup de maître de Poutine avec la Crimée vis à vis de l’Ukraine...
La Catalogne ne pourrait donc compter que sur elle-même !
Problème : une défense nationale coûte très-très-très cher et viendrait grever un budget qui, en plus des plumes que la Catalogne perdrait en faisant secession (déménagement des sièges des plus grandes entreprises..., largement favorisé par Madrid...) aggraverait encore la chute de son bilan, déjà mis à mal par la gestion désastreuses des marionnettes dadaïstes de gouvernement dont elle est affublée depuis des années...
Vous aurez beau prendre le problème par tous les travers, il y aura toujours quelque chose d’irréel, de surnaturel et d’irréaliste dans cette velléité catalane de secession...
Toute réflexion se voulant réaliste à propos du problème de la Catalogne doit exclure la raison des cerveaux de ses dirigeants actuels et la faiblesse de la part du staff de Madrid.
Quiconque connaît suffisamment le peuple espagnol sait qu’il préférerait se couper un bras en quittant l’UE, plutôt que de céder aux pressions de celle-ci, si l’idée saugrenue lui venait de se mettre du côté des sécessionnistes, voire-même de protester contre une répression violente (et prévisible si Puigdemont maintient sa déclaration...) des sécessionnistes.
Les Espagnols possèdent ce qu’on aussi les Russes : un passé récent de souffrance matérielle qui leur donne des capacités de résilience hors du commun ainsi que la fierté naturelle des peuples trop longtemps considérés « inférieurs » par l’Occident bien-pensant...
Avec la Catalogne et son contexte politico-mafieux, l’aberration du Traité de Lisbonne, le tout dans une ambiance de délitement économique et moral de l’ensemble de l’Occident, Soros a peut-être trouvé le talon d’Achille de l’UE et il me semble qu’il est déjà trop tard pour empêcher l’aboutissement inéluctable de cette affaire :
– une implosion non concertée de l’UE à court ou moyen terme qui va engendrer un reset global que l’équilibre de la terreur nucléaire soutenu par la Russie et la Chine rendra obligatoirement, sinon pacifique, du moins maîtrisable, sans nouvelle conflagration mondiale.
Je suis donc pessimo-optimiste,... suis-je pour autant réaliste ? Seul l’avenir...