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Commentaire de Christian Labrune

sur Le petit marquis qui voulait être roi


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Christian Labrune Christian Labrune 16 octobre 2017 11:33

à l’auteur,

Le ridicule n’a jamais tué personne. De ce côté-là, Emmanuel le Bien-Aimé n’a donc rien à craindre.
J’ai eu beaucoup de mal à regarder la chose jusqu’à la fin. Quand j’avais six ou sept ans, je me souviens qu’il m’est arrivé de regarder des mouches ou des guêpes se noyer au fond d’un pot de confiture. Mélange d’horreur et de fascination, comme hier soir.

Le pire, c’était encore le décor qui me rappelait, au début des années soixante-dix, certains bistrots de petits villages perdus au fond de la plaine picarde.
Meublé avec un goût de chiotte, le bureau de notre Président de notre République ! Et pourtant, les entrepôts du Mobilier national ne sont pas si loin ; cela ne coûterait pas grand chose au contribuable de faire voiturer jusqu’à l’Elysée quelques beaux meubles, quelques tableaux qui fussent propres à rappeler que nous sommes un peuple ancien et cultivé. Le poster illustrant la « fraternité », je me demande ce qu’il faisait là. D’autant plus que le troisième mot de la devise républicaine est aussi le plus difficile à définir, et probablement le moins consistant. En un certain sens, que l’Inconsistance trône en pareil lieu, c’est comme un aveu. Cela a tout de même le mérite de la franchise.
Si on fait abstraction de la dorure des portes (on aurait pu badigeonner tout cela !) le lieu ressemble au pauvre local de permanence de n’importe quel syndicat. Arte povera ? Ouvriérisme de pacotille, plutôt, et pour l’édification des sans-dents !


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