@CN46400
Bonjour CN,
Le vote tout-papier
permet la fraude, le vote tout-informatique permet la fraude.
La solution à mon
sens est de séparer l’identification de l’électeur à l’entrée du
bureau de vote et le vote dans l’isoloir.
Pour son
identification, l’électeur possède une carte électorale
permanente avec une puce et un code secret comme un carte bancaire. À
son arrivée il la glisse devant témoins dans un lecteur (non
connecté au réseau) qui possède en mémoire les codes des
électeurs rattachés au bureau de vote. L’identification est donc
informatique.
La machine conserve
la carte durant le vote mais fournit en échange une carte type clé
USB pour déverrouiller dans l’isoloir le dispositif de vote. Il y a
plusieurs clés et l’électeur choisit celle qu’il veut : cela
garantit l’anonymat de son vote.
le matériel de vote
n’est pas constitué de bulletins volants mais de bandes de papier
(autant de bandes que de candidats ou d’options dans le cadre d’un
référendum à choix multiple). Ces bandes sont inaccessibles avant
l’heure prévue du dépouillement (le boîtier qui les contient peut
être fermé en sus par les cadenas de chaque candidat).
L’électeur a devant
lui des molettes qu’il peut tourner pour attribuer des points comme
bon lui semble aux candidats ou aux options, dans une fourchette de 1
à 4 (Il peut ne pas tourner une ou plusieurs ou la totalité des
molettes. Dans ce dernier cas, il vote blanc.)
Le dépouillement
public -très important moralement- est très rapide : si par exemple
un point c’est un demi-centimètre de papier, il suffit de mesurer la
longueur imprimée sur une bande ( « centimétrée ») pour
constater sans contestation le nombre de points qu’elle a reçu.
Ces bandes peuvent
être conservées en cas de litige.
Le système du vote
par point est le plus démocratique car le plus nuancé.
Ceci est un résumé
très succinct du dispositif que je préconise. On peut ajouter des
mesures de sécurité supplémentaires.