"Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’un élève de milieu très bourgeois
que l’on trouve dans les classes préparatoires ou dans les « Grandes
écoles » ne travaille pas.«
Je ne sais pas si c’est volontaire de la part de l’auteur ou une mauvaise interprétation de ma part, mais ce clichton du têtard de prépa friqué me tape sur le système. C’est bien le seul endroit en France où j’ai pu voir les étudiants s’en sortir par leur seul talent et non pas par le fric de papa ou les relations de tonton. Bien sûr, les écoles privées, science-po (les critères de recrutements depuis descoing sont hilarants) ou autre HEC à 30k€ l’année sont hors course, les »grandes écoles« sont encore gratuites et ouvertes à tous.
Ca mise à part, notre degrés de soumission ou de révolte dépend totalement de notre parcours. Si j’avais décroché mon poste d’ingé chez les allemands d’EON il y a sept ans, je serais sûrement devenu un mollusque européiste repu et satisfait. Des années de chômage m’ont amené à craindre les modèles économiques »sans industrie« et »libre échangistes« vendus par nos perroquets de presse.
Mes camarades les plus ingénus sont surtout les gens qui ont miraculeusement échappé au chômage et à la galère, en somme, le bois dont on fait les macrons et autres apparatchiks.
»J’y vois aussi une sorte de vengeance du bon élève sur les cancres et les chahuteurs...«
Macron bon élève, ça reste à prouver, faisant partie d’une des rares promo de l’ena où le classement a été invalidé (raison ?). Un type qui ne comprend pas ses »propres" discours, porte invariablement le même sourire de vendeur de bagnoles et passe son temps à se faire humilier (face à Poutine, Merkel, Trump, manifestants, tout l’europe de l’est...). Notre élite surdiplômée et sous éduquée me fait sincèrement de la peine.
C’est un lieu commun, mais ce ne sont pas les personnes intelligentes qui nous manquent, plutôt celles qui ont du courage 