@Eric F
L’ISF rapporte environ 4 milliards
d’euros par an à l’état et il vise à financer le RSA. L’état est de sa poche de
6 milliards d’euro. Puisque le cout global du RSA (hors DOM) est de 10
milliards d’euro.
Pour éviter de payer cet impôt qui n’existe
qu’en France, les personnes assujettis ont plusieurs possibilités.
1 Quitter le pays. La perte d’impôts
représentée par des exilés fiscaux est de l’ordre de 20 milliards soit 5 ans
d’ISF. En extrapolant sur tous les exilés qui ont fui la France depuis 30 ans,
le manque à gagner doit probablement être 3 à 4 fois supérieur aux recettes
perçues.
2 Fossiliser le patrimoine. Le plafonnement
de l’ISF qui a été rendu obligatoire par le conseil constitutionnel incite les
français qui restent dans leur pays à ne dégager que des pertes et à fossiliser
leur patrimoine afin de ne pas dégager de plus- values réalisées. En
n’encourageant pas la rotation des actifs l’état perd également des montants
importants de recettes en impôt sur les plus -values , sur le revenu, ou en
droits de mutation. Ces pertes sont estimées à 5 milliards d’euro par an. Plus que
les 4 milliards. On en est à 20+5 = 25 – 4 = 21 milliard de perte d’impôts
par an.
L’état est donc obligé de taxer les
classes moyennes pour combler les déficits avec des hausses de CSG ou d’impôt
sur le revenu.
Les Anglo saxon ont un impôt intégré
dans la taxe foncière qui porte sur l’immobilier qui peut représenter 1 à 2% du
prix du bien. C’est un ISF déguisé mais sur un bien qui n’est pas
délocalisable. Qui sont les plus malins ?
Au lieu de vous polariser sur l’ISf, vous ferriez mieux de jeter un coup d’oeil sur la « Flat Tax » qui a été mise en application sans que personne (même à la gauche de la gauche) ne bouge une oreille et qui elle est un véritable cadeau fiscal