à l’auteur,
Après les divagations négationnistes de l’UNESCO, j’avais craint que cette institution ne finisse par révéler une horrible mystification à laquelle cependant nous tenons tous, nous autres Français : à savoir que la basilique dite « des rois de France », à Saint-Denis, où la République a fait entasser de faux gisants de faux rois de France, est en fait une ancienne mosquée élevée là par les bons soins de l’imam Suger au début du XIIe siècle.
On peut bien dire qu’on l’aura échappé belle ! Je pensais néanmoins qu’après tant de si admirables reconstructions de l’histoire, la Présidence de l’UNESCO ne pourrait jamais être mieux assurée désormais que par un cochon. Oui, je dis bien : un cochon, l’animal qui fait la fortune des charcutiers. Avec un cochon, les choses n’eussent jamais pu être pires.
La surpris de la nomination d’Audrey Azoulay, il faut bien le dire, ne m’enchante pas plus que ça. Il est probable qu’elle n’essaiera pas de nous faire croire que le Mont du Temple à Jérusalem était déjà, vingt ans avant notre ère, sous Hérode premier, le centre principal de la spiritualité musulmane palestinienne, mais elle est quand même de ces socialistes qui sont prêts à tout pour la plus grande gloire de leur boutique (même si elle n’existe plus que dans le souvenir), et même à faire croire qu’il aurait existé une nation palestinienne alors même qu’un ministre de l’Intérieur du Hamas, il n’y a pas si longtemps, ayant probablement abusé des liqueurs (in vino véritas !) avouait que les « Palestiniens » étaient pour moitié des émigrants venus d’Egypte, et pour l’autre moitié de l’Arabie.
Elle n’est pas de la religion de paix et d’amour, Audrey Azoulay. C’est déjà ça. Mais en acceptant de prendre la tête d’une véritable porcherie que les nations authentiquement civilisées devraient progressivement déserter, elle prend de grands risques. Hercule avait réussi à nettoyer les écuries d’Augias. Parviendra-t-elle, cette frêle jeune femme, à évacuer tout le purin ? Acceptons-en l’augure.