Des années que le problème a commencé à être posé dans une indifférence quasi-générale ... mais qu’attendre d’une société qui est biophobe, pour qui le vivant est une nuisance à éradiquer, dont la majorité de la population n’a aucun contact avec le vivant et la nature et ne cherche même pas à en avoir ... et comme dirait ma fille n’est pas foutu de distinguer une abeille d’une guêpe (image à ne pas prendre au pied de la lettre).
Parmi les éléments également qui contribue à la disparition de certains insectes, le broyage des bords des routes, chemin, qui ne détruit pas seulement l’habitat de certaines espèces mais les broie avec ... il n’y a presque plus de lucioles dans les campagnes.
C’est dramatique, mais comme pour tout un tas de choses nous allons visiblement attendre que le ciel nous tombe sur la tête et des catastrophes pour prendre la mesure de nos actions et comportements criminels ... tant pis pour les générations future, qui s’apercevra avec horreur que l’eau n’est pas produite par les robinets et la nourriture par les supermarchés (c’est aussi une image). Le fait même que nous soyons une société où « après nous le déluge » semble être le credo de la majorité de la population montre pour moi à quel point nous sommes une société dégénérée ...
Il semble que seul des peuples indigènes ont gardé le respect du vivant et se battent en divers endroits de la planète pour tenter de stopper la marche forcée vers la destruction qui creuse non seulement la mort de la plus grande partie des espèces vivantes mais également la nôtre.
Ceci dit la disparition de l’humanité ne fera ni chaud ni froid à l’univers ... et il probable que la vie reprendra sur notre planète à partir de ce qui restera.