@Crab2
Le texte et la photographie qu’on trouve en ouvrant le lien que vous proposez sont très intéressants et font bien voir que l’islam est une religion d’obsédés sexuels, névrosés à force de refoulement. Kamel Daoud l’avait fort bien souligné après les exactions qui avaient eu lieu à Köln.
La nudité est la chose du monde la plus naturelle et ne nous choque absolument pas. Le paradoxe est que si nous voyons sur la place publique une jeune femme fort peu vêtue, et même si nous nous enchantons un instant d’un plaisir esthétique, nous la remarquons beaucoup moins qu’une salafiste sous son sac à patates du côté du métro Couronnes : la laideur est toujours chose pénible à voir, surtout lorsqu’elle est le résultat d’un enlaidissement volontaire.
La nudité, pour un individu civilisé, ne s’articule pas immédiatement au désir sexuel. Il y a eu dans le passé en Europe des moments de pudibonderie dégoûtante. Pour des raisons techniques, il n’a pas été possible aux restaurateurs de faire disparaître les voiles qui, dans la chapelle Sixtine, enveloppent les reins du Christ herculéen et ceux de personnages qui l’entourent, mais que Michel-Ange n’avait jamais peints et qu’un pape un peu obsédé avait cru bon de faire ajouter.
Sosthène de la Rochefoucauld, qui fut Directeur des Beaux-Arts à l’époque de Charles X avait imaginé, au Louvre, de faire placer des petites feuilles de vigne en zinc sur le zizi des statues grecques quand les hasards de leur tribulations ne les avaient pas émasculées. Dans sa préface à « Mademoiselle de Maupin » (1835), Théophile Gautier fait remarquer à ce Tartuffe que son regard à lui sur les statues ne s’était encore jamais porté prioritairement à de certains endroits.
On peut aisément développer ce paradoxe : le voile et à fortiori le niqab et la burqa procèdent de cette perversion très déplaisante que constitue l’exhibitionnisme sexuel. Une femme entièrement nue, un modèle qui vient poser pour les peintres à la Grande Chaumière par exemple, c’est une femme, c’est une personne dont le visage et tout le corps dénudé expriment une présence intelligente et sensible à ce qui l’entoure. Une femme voilée n’est plus une femme, c’est un sexe et rien d’autre, réservé exclusivement à l’usage d’un propriétaire. Un simple objet qu’on cache et qui, parce qu’il est caché, fait qu’on y pense nécessairement.
Autrement dit, si nos députés à l’Assemblée avaient un peu de jugeote, ce qu’ils devraient faire nécessairement, c’est assimiler ces sortes d’exhibitions sexuelles à ce que nos lois appellent « attentat à la pudeur ». J’ai connu pas mal de femmes qui avaient eu affaire un jour à des exhibitionnistes et en avaient été choquées d’une manière qui me paraissait alors excessive et me faisait sourire. Je n’ai vraiment compris ce qu’elles avaient pu ressentir qu’à partir du moment où j’ai commencé à croiser dans la rue ou dans le métro des chattes et des nichons soigneusement emballés.
24/10 11:32 - phan
quand les hasards de leurs tribulations Don’t feed the trolls !
23/10 18:58 - Mohammed MADJOUR
23/10 18:21 - sukhr
@Christian Labrune Si l’islam persiste à vouloir faire la guerre au monde civilisé, il (...)
23/10 18:20 - Christian Labrune
.Et comme la soumission exclut l’intelligence, leurs partisans ne comprennent que quand (...)
23/10 17:55 - Christian Labrune
Les interventions du Christ sont extrêmement variées, il cherche d’abord à toucher son (...)
23/10 14:58 - Pascal L
@Jean Keim La nature du Christ est spirituelle, mais il peut intervenir dans notre monde (...)
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