@jaja
Faudrait déjà qu’elle existe, la république catalane.
Vous allez finir comme tant d’autres... Le rêve d’indépendance, vous ne le trouverez à la fin qu’au fond d’une bouteille ou a bout d’un joint.
Les partis indépendantistes finissent toujours ou presque de la même façon.
- un groupe de jeunes diplômés et paumés, incapables de s’adapter pour se faire une place dans la vie, se pique de vouloir aider les autres et d’améliorer leur sort alors qu’ils sont incapables de le faire pour eux-même.
- étant à la pointe du mouvement, ils en définissent les buts et l’exposent.
- ils tentent de convaincre les autres en s’appuyant sur une base historique lointaine et oubliée ou presque. Ils convainquent en affirmant que les problèmes viennent des autres et pas d’eux-mêmes.
- le mouvement s’étends et acquiert une visibilité médiatique à l’occasion d’un scrutin local ou régional. En règle général, le mouvement obtient 1 ou 2 % au premier tour.
La plupart du temps, le mouvement s’arrête là. Les fondateurs sont déçus et doivent partir faute de moyens pour poursuivre et personne ne reprends la boutique.
Mais parfois, le mouvement perdure et continue sur des années.
- soit sur la même voie
- soit en développant des actions plus violentes.
Dans ce cas, la médiatisation reprends mais le public se détourne plus rapidement encore, surtout le public-cible qui refuse l’action armée.
- les actes de violences ( dits d’insoumissions ou de Révolte Populaire Légitime selon le vocabulaire choisi ) forcent l’ Etat central à mettre les moyens.
- les activistes les plus impliqués sont arrêtés en une ou plusieurs vagues. Ils sont jugés et enfermés pour quelques années ou plus.
- un groupe d’activistes tente alors en général de poursuivre la lutte mais avec moins d moyens, de possibilités, victime de plus de surveillance et ayant perdu tous contacts et tous appuis financiers sérieux, il ne peuvent pas donner plus d’éclats à leurs actions.
- la seconde génération de dirigeant est arrêtée à son tour.
Ensuite, le groupe disparait, faute de combattant ou annonce officiellement la fin de la révolte armée pour revenir dans la légalité.
- le mouvement retourne devant les urnes, obtenant à nouveau 1 % des voix.
Généralement, il s’auto dissous encore et la cause quitte les radars médiatiques, même locaux.
A ce moment, il ne reste que des brochures, des livres justifiant la cause et le combat, le plus souvent dans les réserves des médiathèques de province ou dans quelques bibliothèques confidentielles. Le temps passe et une nouvelle génération de jeune apparait.
- ce groupe de jeunes diplômés et paumés, incapables de s’adapter pour se faire une place dans la vie, se pique de vouloir aider les autres et d’améliorer leur sort alors qu’ils sont incapables de le faire pour eux-même.
Et on est repartis pour un tour !