@JC_Lavau. Je donne quand même le corrigé, connaissant les agoravoxiens.
Le
nouveau permis de conduire.
L’énoncé officiel a fait
l’impasse complète complète sur le temps d’arrêt ou la distance
d’arrêt, et est par conséquent absurde. De plus il applique le
vocable « poids » là où il est inapplicable. Il
s’agit bien d’une force, mais certainement pas d’un poids.
On peut remonter de
l’affirmation farfelue aux conditions implicites. Ils affirment que
l’accélération γ est de 40 g
= 392,4 m/s² (aucun signe
n’est noté, pas nécessaire cette fois d’orienter la droite des
abscisses). A ce niveau là
on néglige la gravité, assimilant le
cosinus
à l’unité. Sachant la vitesse initiale v0
= 100 km/h = 27,78 m/s, et
supposant la décélération uniforme, le temps est de 0,0707
secondes : v0
= γ t <==> t = v0 / γ
La
distance d’arrêt est donc supposée de 0,98 m : x
= 1/2 γ t²
C’est
à peu près cohérent avec les normes de raccourcissement des capots
des véhicules en cas de choc frontal,
mais incohérent avec la trajectoire d’un objet initialement
posé à l’arrière, quand
le raccourcissement avant est terminé.
Pour estimer de combien est
dangereux l’objet de 1 kg posé non arrimé sur la plage arrière,
c’est son énergie cinétique qu’il aurait fallu calculer et
communiquer :
1/2 m(v_0)^2 = 1/2 kg . (27,78 m/s)^2 =
386 joules. Mieux
qu’un carreau d’arbalète.
Mais l’échec de notre
enseignement scientifique est si profond que le grand public refuse
de savoir ce qu’est un joule.
J’ignore si la lettre gamma va apparaître au final. SPIP est si bogué...