Archaïque querelle d’arrière-garde.
De toutes façons l’école ne fait pas le poids devant la publicité à la TV, ni les jeux débiles, ni la flagornerie par les marchands d’illusions.
Et l’école elle-même est corrompue par l’obligation de tricher pour répondre aux ordres impossibles des ministres. L’administration se voue à avoir l’air de faire semblant, aux yeux du ministre.
Pendant que des élèves qui ont raté leur entrée dans l’écrit depuis le CP progressent chaque année à l’ancienneté. Arrivés en seconde, ils se contentent de deviner les mots par leurs trois premières lettres. Désastre garanti chaque fois que, pas de bol, le mot était nouveau.
En maths, Bourbaki puis Lichnérowicz-à-l’oreille-du-ministre ont durablement semé le désastre. Même si par retour excessif du balancier, la mode est passée à « faire réactionnaire » au point d’enseigner « lignes trigonométriques », l’habitude s’est conservée de bafouer au maximum les métiers et leurs expériences, au nom d’une supériorité intrinsèque du plus foireusement désensorialisé.
Ça marche sur la tête, dans la corporation.
La supériorité morale des zhumanités, parlons en ! Admirez-la, la mégalomane de la guerre sexiste :
Supériorité morale ?