@clément dousset
c’est très intéressant, et je vois que vous êtes très loin dans votre recherche.
Vous dites : ’’... aussi chimérique
(quoique ce ne soit pas pour les mêmes raisons) d’envisager un
ressenti chez les plantes que de le supposer possible dans un futur
robot.’’
Je dirais : moins chimérique ...
Je vous entend bien quand vous dites : ’’ dans ma conception du « modulisme »,
là où il n’y a pas de neurones, il ne peut y avoir de conscience.’’
Les neurones sont nécessaire, mais pas suffisants. OK. Mais cela suffit-il pour invalider mon objection, qui est que les plantes possèdent ce que j’appellerai ici, le germe de la conscience ? Je crois qu’il faut des milliers d’années évolution pour faire apparaître la conscience. Un germe qui n’est pas, ne sera jamais dans les robots.
Que cela passe par l’apparition des neurones, soit, mais je persiste et signe : si cette voie de recherche est intéressante et peut déboucher sur d’heureuses surprises, je crois que nous ne serons pas pour autant plus avancés sur le chemin de la connaissance de ce qu’est au bout du bout, la conscience. Connaissance qui serait indispensable pour fabriquer une conscience si elle devait un jour s’avérer suffisante ; et c’est de cela que je doute.
Sauf peut-être, et j’ai froid dans le dos en le disant, si on fabriquait un jour des robots hybrides : des organismes vivants augmentés si vous voyez ce que je veux dire.
Voilà un bon sujet de SF, non ?
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