@marmor
« Non, tu vois, il lui reste le choix de chercher un autre job »
-> Il y en a qui feront moins les malins quand ça leur arrivera et qu’ils devront finir caissier après s’être fait jeter de leur poste de « performant » ou après que leur micro-entreprise (ou autre machin néo-ubérisant) ait fait faillite. (Ca se transpose bien sûr à d’autres niveaux selon le contexte. On replace « caissier » par : « un boulot qui n’a plus rien à voir avec ce qu’on faisait et qu’on prend parce-qu’il n’y a plus rien d’autre, l’employeur le sachant très bien et ne cherchant donc pas à être spécialement conciliant »).
Comme je devine les capacités d’anticipation pseudo-extra-sensorielles de certains contradicteurs, je précise que je ne suis pas dans cette situation (ni dans la fonction publique, n’est-ce pas ?) mais que je suis parfaitement conscient du fait que ça arrivera à bon nombre d’entre nous d’ici une dizaine d’années. Rappelons que l’objectif est de devenir un « low cost country », seul moyen de survivre (et de récupérer de l’emploi industriel) en situation imposée de « libre échange » mondial. Sinon tout le monde dans le privé finira caissier ou serveur, avec offres dont les salaires seront aux enchères (enchères inversées, évidemment). On peut même imaginer que pour décrocher un poste il faudra faire comme les candidat(e)s de castings... Mais ça, y’a qu’à se débrouiller, hein ?