@docdory
Quelques remarques cher Docteur,
- OK pour la polio (que l’on ne voit plus en France mais qui n’est toujours pas éradiquée malgré les vaccinations multiples depuis 50 ans et avec parfois des polio post vaccinales lorsqu’un vaccin vivant est utilisé, chez le vacciné voire son entourage.
- OK pour la rougeole, mais il n’est plus déclaré de LESS en Francedepuis au moins 20 ans sans que l’on atteigne pour cela la ligne Maginot des 95% de vaccinés exigée par la Ministresse
- Exagération pour les oreillons qui n’ont jamais causé de stérilité, l’orchite étant toujours unilatérale. Quant aux méningites virales, elles sont désagréables mais guérissent toujours
- OK pour la rubéole mais qui n’est dangereuse que durant la période embryonnaire. Aucun risque malformatif ni vital durant la période fœtale
- Les méningites et septicémies à méningocoques existent toujours puisque le vaccin qui est préconisé ne contient que le sérotype C alors que la majorité des infections invasives sont dues au méningocoque B pour lequel un vaccin excite mais utilisé très ponctuellement car d’efficacité douteuse
- « D’innombrables cas d’hépatites B » dites vous. Vous devez avoir une sérieuse population à risques (utilisateurs de drogues IV, prostitué(e)s et nomades sexuels, homosexuels, immigrés de pays à forte incidence...) Combien de bébés et d’enfants français parmi ces innombrables cas ? Combien de temps dure la protection d’un vaccin anti hépatite B fait à 2 mois ? Rappelez nous le pourcentage des cirrhoses survenant après une hépatite B aigüe ?
Et jamais une seule complication post-vaccinale sur des milliers de cas. C’est formidable mais encore faut-il les diagnostiquer mais ne pas les attribuer à « pas de chance » et au moins dans le doute les déclarer à la pharmacovigilance (c’est obligatoire cher Docteur). C’est bien de parler du bénéfice et de le défendre même en noircissant un peu le tableau. Mais il faut aussi ne pas ignorer et reconnaitre le risque