@moderatus
L’écart culturel était moindre à l’époque de l’immigration de voisinage. Désormais, les écarts sont plus importants, on ne peut plus imaginer un mimétisme total. Cela n’empêche pas qu’il faut effectivement aboutir à une conscience nationale collective, et ça commence effectivement par le fait que la langue française doit être la langue usuelle au sein de la famille et du groupe, on ne peut pas « se penser Français » si on ne pense pas en français.
Lorsque j’ai écrit la formule « qu’on le regrette ou l’approuve », je voulais dire qu’on ne refait pas le passé, la diversité est un état de fait, et c’est à partir de cette réalité qu’il faut agir. Si on veut en finir avec le communautarisme, il faut décloisonner les quartiers (qui se sont constitués sans que cela n’ait été planifié et organisé, mais par phénomène grégaire).
Il faut voir ce qui *concrètement* est une atteinte aux lois de la république, certains pointent du doigt le fait qu’il y ait dans les magasins des rayons de nourriture traditionnelle, ou telle coutume vestimentaire, mais il faut se focaliser sur les véritables actes illégaux, comme par exemple d’occuper la voie publique pour des cérémonies, sans autorisation explicite. Ou plus grave tout ce qui propage un discours de haine (ce qui est non seulement illégal mais même anticonstitutionnel).
Je ne crois guère aux intentions électoralistes ni aux complots de remplacement, les flux migratoires résultent avant tout de pression démographique et d’aspirations économiques, certes favorisés par des idéologies humanitaristes ...et néolibérales.