@JC_Lavau
Le greenwashing consiste
à communiquer des informations fausses, dans le fond et dans la forme, afin
de se forger auprès de la clientèle ou de l’opinion publique une image de
protecteur de l’environnement, ou tout au moins d’acteur responsable dans le
monde industriel ou dans le monde politique. C’est à ce type de manipulation
que correspond l’intégration de Nicolas Hulot dans un gouvernement dont les
préoccupations environnementales sont pour le moins douteuses. Ce
« verdissement d’image » est en fait de la désinformation des
consommateurs et des électeurs.
Il existe un Prix Pinocchio
du Climat décerné aux entreprises dont la
communication est le plus en décalage avec la réalité. Il serait intéressant d’étendre
l’attribution aux hommes politiques.
La confusion qui résulte
des impostures démasquées comme celle qui concerne les moteurs fait que, d’un
côté, la population est de plus en plus attentive et consciente, mais la
facilité d’acheter un produit « commerce équitable » ou
« bio », sans se poser de questions permet d’un autre côté d’avoir
l’esprit tranquille en se disant que l’on fait une bonne action. Le
greenwashing des marques et des partis politiques résulte donc aussi du manque
de vigilance et d’esprit critique des consommateurs et des électeurs.