Drôle d’argumentaire de l’auteur : en gros c’était pire avant donc on peut tout se permettre !
Doublement faux :
- non ce n’était pas ainsi avant , même au temps de la « giscardie » ou de la chiraquie . Les partis avaient gardé une certaine autonomie , d’action et de fonctionnement , au point d’ailleurs que Giscard en a fait les frais avec la dissidence chiraquienne et Chirac lui même avec la dissidence Sarko , qui lui même a été victime du juppéisme et du fillonisme
- le contexte a complètement changé : le macronisme est né non pas de l’excellence de sa pensée mais d’un mouvement de défiance généralisée à l’égard des partis . Il est comme ces charlatans qui se précipitent auprès des malades en échec thérapeutique et qui leur vendent des illusions sectaires . Rien à voir avec les scénarios précédents . On est entré dans un nouveau monde de dépolitisation auquel on voudrait substituer un monde mafieux , à l’image des US ou le parti démocrate règne à Chicago qui est la tire lire du mouvement . Au fond Marseille et Lyon savent ce qui les attend .
L’auteur aurait pu signaler aussi dans la biographie de Castaner ses relations troubles avec la pègre marseillaise et ses amitiés troubles avec le clan Guérini dont la base de repli est Manosque .
Rien à voir avec le moralisme protestant de Rocard dont l’intéressé se réclame par opportunisme .
Le désistement de Castaner pour Estrosi , fils spirituel de J Médecin , présenté comme un haut fait de gloire , ne doit pas s’interpréter comme un acte de républicanisme mais comme une combine pour brouiller les cartes dans la perspective d’une recomposition du « marché politique » en PACA . Il n’a posé aucun problème à Castaner car ils sont du même monde .
Estrosi , Castaner , Guerini : même combat