@Serge ULESKI
le STO était vécu comme un honte après la guerre ; Oui, après la guerre. Le temps était venu, surtout pour les résistants de la 25 ème heure, de poser des jugements sur tout et sur tous, mais pendant ? Qui pouvait se permettre d’échapper au STO en partant au maquis, à part ceux qui étaient sans attaches ou familles sur qui les représailles seraient tombées ?
De part son orientation anarchiste, Brassens ne s’est pas senti concerné, c’est un fait, mais qu’a fait de plus, à cette époque, un Léo Ferré ? Rien. Et quand à le prendre, plus tard, pour un artiste dérangeant, là c’est de l’illusion complète. Un alibi du système, éventuellement… Si je n’ai jamais vu sur scène le « dérangeant » monégasque, c’est bien parce que le prix de la place était complètement hors de portée du budget du jeune homme que j’étais.
Les publics respectifs, etc. Il faut vraiment avoir besoin d’une appartenance à tout prix pour raisonner comme ça. Personnellement, j’ai été capable d’apprécier les uns et les autres, mais pas dans les mêmes périodes de ma vie, bien sûr.