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Commentaire de Fanny

sur Georges Brassens ou la mort lente des idées et de l'engagement


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Fanny 26 novembre 2017 03:05

Brassens ? Un géant de la chanson française pour tous les anciens. Ceux qui ont eu le privilège de voir les Piaf, Brel, Trenet, Gainsbourg, Ferré sur scène. C’était quand la France existait encore (du moins sa chanson -).

Mais un géant modeste comparé aux autres, sympa et confortable, qu’on écoutait en enfilant ses chaussons et en tirant sur sa pipe. Mélodiste remarquable son allure, sa guitare et ses textes formaient un ensemble parfaitement réussi qui subsistera longtemps dans les mémoires. Lui chercher une quelconque dimension politique, c’est chercher à saisir le vent. Son côté anarco-franchouillard-individualiste-poète ne dérange effectivement personne et convient aux idéologues d’hier comme d’aujourd’hui.

Brel, Ferré ou Piaf sont beaucoup plus puissants que Brassens. La violence parcourt leurs textes et leur musique. L’amour, la mort, la vieillesse … Autant de thèmes aujourd’hui censurés, sauf la violence exacerbée dont la fonction est de faire peur, non pas de libérer et d’aimer.


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