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Commentaire de tobor

sur Georges Brassens ou la mort lente des idées et de l'engagement


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tobor tobor 26 novembre 2017 21:44

@kabouli
« Si Brassens vous ennuie j’aimerai savoir au nom de qui ?.... »
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Brassens m’ennuie au nom de Brassens, quelle drôle de question !
Il m’ennuie au nom de la musique et de la chanson du 20ème siècle et au nom de la guitare.
Musicalement, remplacez sa voix par n’importe quel instrument et ça donne du flan, du obladi oblada.
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Pour Coluche, vous allez chercher l’ironie un peu loin, elle était là à la source. Quand Coluche avec son nez rouge disait en gros beauf « gna gna gna encore des bougnoules » certain/es trouvaient en lui un porte-parole valeureux, puisque disant tout haut ce que tout raciste primaire pense tout bas.
L’ironie, c’était Coluche qui la déployait, pour rire au second degré et parce que ça ratisse large.
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Quand Brassens dit « mais les braves gens n’aiment pas que, l’on suive une autre route qu’eux », il flatte les prosélytes réactionnaires en faisant le clin d’œil à qui y voit la quenelle de l’anar progressiste. C’est un langage plutôt faut-cul et à double tranchant qui m’inspire la méfiance.


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