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Commentaire de Tina

sur Ces mercenaires français rappelés du Levant


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Tina 29 novembre 2017 02:21

MERCENAIRES

En Afrique, une nouvelle génération de « chiens de guerre » par Philippe Leymarie aperçu En Afrique, une nouvelle génération de « chiens de guerre »↑

Une centaine d’hommes et un Boeing 727 en provenance d’Afrique du Sud ; des armes qui devaient être chargées au Zimbabwe, où l’avion a été arraisonné en mars 2004 ; des « cerveaux » – le Britannique Simon Mann et le Sud-Africain Nick Du Toit, ex-dirigeants d’Executive outcomes, l’ex-plus importante compagnie de sécurité privée du continent africain – auxquels avait été promis une rétribution d’un million de dollars ; un probable financier, sous le coup d’une inculpation, M. Mark Thatcher, fils de l’ancien premier ministre britannique ; des connexions possibles avec un haut fonctionnaire du Pentagone ; et un opposant réfugié en Espagne, M. Severo Moto, qui attendait aux Canaries le « top » pour prendre le pouvoir en Guinée équatoriale, le « Koweït de l’Afrique », et en chasser M. Teodoro Obiang Nguema, président de ce petit Etat depuis vingt-cinq ans...

Tels sont les ingrédients de la plus spectaculaire opération mercenaire de ces dernières années, sur fond de pétrole et d’intérêt croissant des compagnies américaines pour les réserves d’or noir du golfe de Guinée.

On croyait presque disparus ces « affreux » qui avaient longtemps fait partie du paysage africain : ils étaient intervenus dès les années 1960 au Congo (devenu Zaïre, puis République démocratique du Congo) ; dans les années 1970 et 1980, aux Comores, aux Seychelles, au Bénin, en Guinée, en Rhodésie (devenue le Zimbabwe) et en Angola.

Le Royaume-Uni, la France, l’Afrique du Sud et Israël ont été parmi les grands pourvoyeurs de ces « soldats perdus ». Durant ces années dominées par les luttes anticoloniales et la guerre froide, le roi Hassan II du Maroc, le président gabonais Omar Bongo, le régime blanc de M. Ian Smith en Rhodésie (Zimbabwe), ou des dirigeants français comme Jacques Foccart – secrétaire général aux affaires africaines de l’Elysée – et l’ancien premier ministre Michel Debré, député de l’île française de La Réunion, leur avaient apporté un soutien plus ou moins discret...

Un des plus emblématiques de ces mercenaires, M. Robert « Bob » Denard, sautait (...)


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