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Commentaire de Cateaufoncel

sur L'Afrique ambiguë de M. Macron et le sommet UE-UA d'Abidjan : terrain miné, amateurisme diplomatique et... court-circuit


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Cateaufoncel 29 novembre 2017 11:51

Avec la sereine inconscience de ceux qui osent tout – il l’a dit lui-même, à Ouagadougou « Je n’ai peur de rien » - , Macron (39 ans) a fait perdre la face à un chef d’Etat de 60 ans devant huit cents étudiants, plus ou moins contestataires, qui n’ont pas laissé passer cette occasion de brocarder « leur » président.

Rappelons que si Macron est en fonction depuis six mois, Roch Marc Christian Kaboré l’est depuis deux ans, et qu’à l’heure où le futur Elyséen découvrait le théâtre, la turlutte, la brouette japonaise et la paravent guatémaltèque dans les bras et le plumard de Mme Brigitte Trogneux, le président Kaboré était premier ministre de son pays.

Insulté par un gamin mal élevé, il s’en est allé en saluant deux fois de la main, preuve qu’il n’avait pas l’intention de revenir.

On se demande combien ça a coûté pour faire comprendre au chef de l’Etat burkinabé qu’un clash définitif allait torpiller toute la manœuvre africaine du Français qui-tient-le-chéquier-par-le-manche ?

Alors, il est revenu, en silence, le président du Burkina Faso. Mais le mal était fait. Le site des Indigènes de la République parle, ce matin, d’ « humour colonial ignominieux ».

Depuis quand se soucie-t-on de ce que disent les Indigènes de la République ?

Ce n’est pas la question. La question est de savoir combien de millions, de dizaines de millions, d’Africains ayant eu vent de l’incident, pensent aujourd’hui la même chose ?


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