Ne pas oublier que l’extrême droite = Israël = sionisme = nazisme
Ce qui explique pourquoi l’extrême droite combat auprès d’ Assad le chiite qui massacre le peuple à 80% sunnnite
informations concernant la visite de groupes fascistes et d’extrême-droite en Syrie, pour montrer la solidarité avec le régime, ont commencé à émerger, particulièrement depuis le début des processus révolutionnaires dans la région arabe. On dirait que la question syrienne est classée avec importance dans l’agenda de l’extrême-droite européenne. Est-il donc axiomatique de dire que la majorité de l’extrême-droite européenne soutien le régime d’Assad et s’oppose à la révolution en Syrie ?
Il y a environ deux décennies, plusieurs partis et groupes d’extrême-droite commençaient à tisser des relations avec le régime syrien. Par exemple en France, les communications entre une partie de la droite française en France et le régime syrien ont débuté dans les années 90. Ensuite, il y a eu plusieurs visites. La plus notoire fût celle de Frédéric Chatillon, le président du groupe extrémiste étudiant Groupe Union Défense, qui est maintenant très proche de Marine le Pen. Pendant sa visite en 1994, il rencontra le ministre de la défense du moment, Mustafa Tlas.
Durant la première décennie du siècle actuel, en particulier depuis 2006, les visites ont augmenté. La plupart d’entre-elles eurent lieu au Liban, l’endroit habituel pour tenir des rencontres entre les visiteurs et le Parti Social Nationaliste Syrien, qui est un allié du régime syrien. Frédéric Chatillon, avec Alain Soral, étaient parmi les visiteurs les plus importants. Cette relation n’était pas limitée aux visites officielles et discussions politiques, elle s’étendait jusqu’au business. Par exemple, la compagnie Riwal qui appartient à Frédéric Chatillon, a fondé la compagnie Riwal Syria en 2009 pour développer les relations économiques entre les entreprises françaises et syriennes.
Depuis le commencement de l’insurrection syrienne en mars 2011, l’extrême-droite s’est mise à soutenir le régime de différentes manières. Frédéric Chatillon fût le premier à soutenir Assad. Depuis les premiers jours de la révolution, Chatillon accuse ceux qui prennent part aux manifestations de l’opposition d’appartenir au lobby sioniste qui cherche à déstabiliser la Syrie. En octobre de la même année, Chatillon alla même jusqu’à organiser une manifestation à Paris pour soutenir Assad. Riwal, la compagnie de Chatillon, persévère dans son support au site d’information Infosyrie, qui fait campagne pour le régime d’Assad.
Avec le temps, des manifestations d’extrême-droite pour soutenir le régime furent organisées dans beaucoup de villes européennes, de Rome à Varsovie et à Gêne. En même temps, différentes visites de soutien furent organisées, comme la ” fact finding mission ” (ndt : mission pour trouver les faits) en juin 2013. Plusieurs personnalités de l’extrême-droite européenne prirent part à cette visite, comme Nick Griffin, député à la Chambre des communes, ou Philip Dewinter, député du parlement flamand en Belgique. Cette amplification du soutien va dans certains cas jusqu’à se rendre en Syrie pour combattre au côté des forces d’Assad, comme l’a déclaré l’organisation néo-nazie grecque, Black Lilly (Mavros Krinos). Il y a aussi eut de nombreux meetings tenus par l’extrême-droite avec comme objectifs de parler de la situation syrienne et de voir comment soutenir le régime d’Assad. Le plus notoire fût le Boreal Festival qui se tint à Kanto en Italie, le 12 septembre 2013, en présence d’un grand nombre de fascistes européens. Paradoxalement, le maire de Kanto, qui accueillait l’évènement, débuta son discours avec des mots de Rosa Luxemburg
Quant à Serge Ayoub, leader de l’organisation d’extrême-droite Troisième Voie, , il organisa le 2 février 2013 une marche pour soutenir Assad le chiite