Propagande pour les uns, information pour les autres. L’analyse qu’on fera des événements en Syrie, se fait la plupart du temps avec de bonnes œillères sur le coté. Il est facile d’excuser Bachar, pour moi un boucher, ce qui m’attirera tout de suite une hostilité, par le fait qu’il a pris la relève des impérialismes coloniaux. Les anglais n’ont ils pas été les premier à employer les gaz dans cette région. Et les sept veuves, qui ont fait la loi économique ? Et Lawrence d’Arabie qui fait des promesses aux arabes ? Et la le chancre de la Palestine ? Le passé, toujours instrumentalisé, au profit d’un présent fou, et d’un avenir très incertain, jusqu’à son essence même.
Qui a fait la pire dans cette histoire, ou personne ne voudrait avoir eu sa famille dans un mauvais quartier d’Alep, ou être dénoncé par son voisin. Les dictatures se ressemblent toutes, et les commentaires aussi, déconnectés de la réalité du vécu, plus on s’éloigne du champ d’horreur, et d’expérimentation, où les grands maîtres jouent à l’aveugle une partie d’échecs.
Rien de changé depuis l’aube de l’humanité. Les chevaliers teutoniques sont toujours là. La foi, le fric, la force, celle de la bible et celle de l’épée, l’intérêt qui clive, et ce sentiment de supériorité autant que cette certitude d’être dans le sens de l’histoire...
Jusqu’au moment où l’on cherche sa tête sur le champ de bataille. Tant que c’était des glaives, remarquons que le principal n’était pas en jeu : C’est à dire la repousse, le printemps. Mais il se fait tard. Nous sommes toujours les mêmes reptiliens, incapables de comprendre qu’il nous faut nous transformer en profondeur pour construire le monde de demain, toujours les croisés d’une cause foireuse, qui nous fera creuser une tombe finalement collective. C’est dire que nous n’avons plus le choix, entre évoluer ou mourir. La terre et le climat n’ayant pas d’opinion politique, ils sont imperméables à toute propagande, et ne s’en laisse pas compter.