@Christian Labrune
Vos propos sont très manipulateurs. Vous partez d’une exemple pour construire une généralité,. Ainsi vous critiquez le pacifisme, en utilisant l’exemple de Marcel Déat. Mais je peux sans aucun mal vous trouver l’exemple qui m’arrange...Construire une thèse solide, c’est autres chose.
En toute chose il convient de savoir si la réponse est intelligente, adaptée. Et le pacifisme peut l’être. Gandhi le développa avec succès dans l’inde des années 30, face aux anglais. Par contre, quand il conseilla sa pratique aux anglais en 39 il n’était pas pertinent. Son emploi utile repose sur le fait qu’il peut être soit compris par l’ennemi, en vertu de lois civilisatrices que celui ci aurait intégré...Ou alors qu’il s’impose, par son pouvoir d’inertie, en raison de la loi du nombre, comme une force incontournable. C’est ce qui se passa en inde. Les anglais ne pouvaient pas passer par les armes une marche d’un million d’individus. Impossible et incorrect !, surtout après le grand laminage de 40.....Il était simplement temps d’évoluer et de foutre le camp....
Il est certain que le pacifisme ne pouvait être compris par les nazis, en raison de leur absence totale de loi morale, ou plutôt d’une loi qui avait été pervertie : Le fait qu’ils se sentaient une race supérieure, et en ceci donc voués même à une action civilisatrice, qui comprenait la nécessite d ’éliminer« les branches pourries » ...Actuellement, le cas Trump est à mon avis bien plus alarmant pour l’humanité que l’armada de l’iran, qui n’existe pas, et dont on voit mal les raisons qu’ils auraient de passer à l’acte. Israël en tout cas a intérêt à établir une relation intelligente au sein de l’espace qu’elle occupe, une vraie pétaudière, que chacun continu à instrumentaliser. Ce n’est pas utopique de rêver à un moyen orient qui ne serait plus l’échiquier des grandes puissances, mais qui serait un espace de promesses pour les générations futures.. Car on ne peut avoir la tête à Moscou ou à NY, et les pieds à Beyrouth, à Jerusalem ou à Téhéran. Il s’agit du même espace, du même chateau de cartes précaires