@Christian Labrune
Je connais le personnage de Gandhi. Merci. Votre lien est parfaitement inutile. Dieu fait homme n’existe pas.....C’est en ce sens que je disais que Gandhi aurait mieux de la fermer quand il a tenté d’exporter son concept à l’Europe et de conseiller à Hitler de faire de la méditation. Il avait dépassé son seuil de compétence......Je n’en fais mon héros, je dis simplement qu’il a été « the right man at the right place » lors du mouvement d’indépendance indien. On remarquera aussi avant les autres un formidable sens de la publicité, une façon de s’attirer un capital de sympathie. Un petit homme pieds nus, ridiculisant les fusils.
Son personnage et la simplicité de ses mœurs, surjouée ou pas, et des mots d’ordre que chacun faire pour sien, ont été dans le processus d’indépendance de l’inde un atout extraordinaire.
C’est une chose de se battre contre une armée organisée, c’en est une autre de s’opposer avec des méthodes nouvelles, comme « la marche du sel, » ou à ses mots d’ordre de boycott des tissus anglais. Il suffisait pour cela d’un simple rouet, objet qui est resté sur le drapeau indien pour bloquer les manufactures de Birmingham, bloquant une économie bien mieux qu’avec des chars...
Ce sont là des concepts modernes, que les mouvement civiques américains reprendront ;..Face à la violence imbécile d’un flic aux ordres, l’image de pauvres gamins noirs mordus par les chiens policier feront le tour du monde. On voit là l’héritage de Gandhi et de ses méthodes.
Il a joué sur les oppositions, sur la valeur du sacré, de la colère éclairée par la foi et la nécessite. D’une certaine façon, c’est un personnage biblique. Le mythe de Moise faisant traverser la mer rouge à son peuple n’est ps loin. Celui de de Jeanne d’arc non plus. Quelle était la chance de cette délirante inspirée d’une ferveur mystique, à l’époque où le sort de la femme est clairement au mieux derrière les fourneaux, de prendre armure et de bouter les anglais.....Inutile de demander aux bookmakers !...Gandhi n’est pas un politique de carrière. Ce qui l’amène à des erreurs. Mais sa candeur inversement l’a servi. Il a eu ce sens de l’action, que les grecs appelaient « le Kairos », ce quelque chose d’irrationnel, ayant à voir avec le flair, le moment opportun, que les politiques et les affairistes ont rarement, à moins d’avoir le sens du collectif, de l’intérêt général. Dans l’histoire on peut voir l’anecdotique, où tenter de voir au delà des apparences, la nouveauté, et pourquoi cela peut marcher. Les anglais, faute d’avoir pris comme vous pendant longtemps Gandhi pour un idiot, l’ont compris à leur dépend.