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Commentaire de velosolex

sur à propos des 50 000 syriennes emprisonnées et violées dans “Syrie, le Cri étouffé” (FRANCE2 jeudi 7 déc. 2017 23h00)


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velosolex velosolex 3 décembre 2017 19:13

@pallas
Les femmes violées font tristement partie depuis la nuit des temps de ces victimes collatérales.

La guerre semble absoudre certains de toute considération humaine. Leur reste la conscience, ou ce qu’i en reste pour survivre en temps de paix, embrasser leur femme, leur mère, ou leur fille. Pensent ils alors qu’ils l’ont fait. 
 Le sort des femmes parfois scandalisent certains, et d’’autres non. Ca dépend du violeur, compatible ou non avec leur choix idéologie. Ainsi, on peut le voir au fil des blogs, certains dédouanent les violeurs serbes, syriens, ( la liste n’est pas exhaustive, mais il faut bien avouer que la pratique du viol fait parfois d’une stratégie de négation et d’humiliation, promotionné au sommet), comme à une autre époque cette pratique fut répandit au Chili et en argentine. Ne parlons pas du Japon, avec les femmes de confort coréennes, des bordels nazis sur le front de l’est, des Allemandes ensuite violées par les russes.
Il semble que l’homme toute idéologie dépassée, soit un véritable queutard, baisant en temps de guerre comme il marche au pas. 
On peut donc avoir vaguement honte d’être un homme, de ne pas voir le bout de l’obscurité, de cet atavisme animal. 
« Qu’est ce qu’un homme » disait Primo Levi.
 En tout cas je ne pense pas que le monde puisse évoluer tant que ce genre de chose sera légitimé, et exécuté, et que certains pourront absoudre les soudards, ou pire, dire que cela n’a jamais pu être. Mais je pourrais vous parler autant de la torture, de tout ce qui peut transformer un homme en animal. Sauf que c’est bien salir les animaux, que de leur projeter notre vilenie. 

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