@Ar zen
Oui la France décide que le taux de change est de 1 pour 1 et ensuite le marché décide du reste. Vous ne comprenez pas ?
Dans ce cas cela sert à quoi de décider d’un taux si une autre entité, ici le marché, décide d’une autre valeur ? Ce n’est pas faire preuve de souveraineté, mais de faiblesse et d’impuissance !
Avez vous eu la curiosité d’examiner les chiffres du commerce extérieur de ce pays ?
L’ Allemagne est un pays prospère mais il l’est depuis bien avant l’ Euro. Ce n’est donc pas la monnaie unique la cause de la richesse allemande.
On peut citer comme raisons un marché économique très ouvert, une multitude de PME qui contrairement à ici ne dépendent pas d’un seul donneur d’ordre. Donc des faillites moins nombreuses et plus de travailleurs avec un emploi plus longtemps qu’ici. On peut aussi citer un syndicalisme intelligent qui n’a recours à la grève et au conflit social qu’en cas de dernières limites et non pas quand il n’y a plus de décaféiné dans le pot comme ici. Cela fait des heures de travail effectif en plus et donc plus de richesse pour le pays.
Prenons la Suisse par exemple : 3% ! C’est à dire, si vous comptez bien, trois fois moins. Merveilleuse Union européenne !
En Autriche, le taux de chômage est de 4 %. Il est de 5 en Allemagne et au Luxembourg, qui font partie tous de l’UE.
Vous disiez ?
Et si vous laissiez le processus du Brexit suivre son cours au lieu de jouer les oiseaux de mauvaise augure ?
Le Brexit, c’est comme un abonné à CanalSat qui veut résilier son abonnement qui lui coute trop cher selon sa femme et qui veut en même temps continuer à regarder Eurosport, Planète et les chaines Cinéma parce que sa femme lui a dit que c’était possible.
Bah au moment de la résiliation effective, il aura juste un écran noir et le choix entre NRJ 12, TMC et NT1.
Les premier effets du Brexit se font sentir : TOUTES les agences européennes présentes à Londres font leur valises pour Francfort, Amsterdam, Paris ou Dublin. Ce sont des milliers d’emplois direct et indirects qui partent sans rien pour les remplacer.
Les perspectives de croissances sont revues régulièrement à la baisse. C’est moins prononcé qu’estimé dans un premier temps mais la tendance est là.
La baisse de la Livre a commencé à renchérir les prix des produits importés pour lesquels en grande majorité le Royaume Uni n’a pas d’équivalent produit sur place. Ce qui appauvrit de façon automatique la population.
Je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvaise augure mais ce qui plane au dessus de la City ce ne sont pas des passereaux mais des vautours qui sentent la victime agoniser.
Mais bon je ne vais pas les plaindre, ils l’ont voulu.